Gastronomie

Les 13 aliments les plus dangereux au monde : poisson-globe et hakarl islandais

Les 13 aliments les plus dangereux au monde : poisson-globe et hakarl islandais
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Quoi de mieux que de déguster un bon plat ? En Italie, la gastronomie fait partie intégrante de notre quotidien. C’est probablement pour cette raison qu’il nous est difficile d’envisager un aliment qui puisse représenter un véritable danger pour ceux qui le consomment. Dans d’autres régions du globe, en revanche, il existe différents aliments de ce type. Ces ingrédients, lorsqu’ils ne sont pas manipulés de façon adequada ou consommés selon des règles précises, peuvent entraîner des conséquences graves. Il ne s’agit pas uniquement d’intoxications alimentaires, mais aussi de cas de poison, d’étouffements, et même de décès. Pensez-vous que nous exagérons ? Votre point de vue changera après cette découverte des aliments les plus dangereux au monde. Et surprise : l’un d’eux est d’origine italienne.

1. Fugu (Japon)

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Le fugu, communément appelé poisson-globe, est un habitant marin charmant jusqu’à ce qu’il se retrouve dans une assiette. Au Japon, ce poisson est considéré comme un plat raffiné, mais il figure parmi les aliments les plus dangereux au monde : en effet, cet animal contient de la tétraodotoxine dans ses organes internes, une substance mortelle. Si le poisson-globe n’est pas soigneusement préparé pour rendre sa chair sans danger, le risque de mort pour celui qui le consomme est très élevé. Pour cette raison, seuls des chefs qualifiés, ayant suivi une longue formation pendant plusieurs années, sont autorisés à le préparer et à le servir.

2. Echizen-Kurage (Japon)

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Restons au Japon pour un autre met potentiellement mortel : l’Echizen-Kurage, la plus grande méduse au monde, qui peut atteindre 2 mètres de diamètre et peser jusqu’à 300 kg. Connue sous le nom scientifique Nemopilema nomurai, cette méduse est utilisée dans plusieurs plats de la cuisine nippone, mais uniquement lorsqu’elle est soigneusement cuite et nettoyée. Si elle est mal préparée ou servie crue, elle peut être aussi mortelle que le poisson-globe.

3. Fire paan (Inde)

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Né dans une petite boutique de Rajkot, en Inde, et popularisé par un documentaire de l’History Channel américain, le fire paan est désormais considéré comme la street food la plus dangereuse au monde. Il s’agit d’un rouleau fait d’une feuille de palmier appelée betel, garnie de sucre, de fruits secs et d’épices imprégnées d’alcool que l’on enflamme avant d’être directement donné à manger au client par le vendeur de rue. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la partie la plus risquée n’est pas la flamme, mais la feuille de palmier elle-même : en étant mâchée, elle peut provoquer des infections et, à long terme, même un cancer.

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4. Nakji (Corée)

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Le sannakji est un plat coréen à base de poulpe cru, spécifiquement du petit poulpe nommé nakji. Bien que semblant inoffensif, cet animal est en réalité très dangereux à consommer. Ce qui pose problème, ce sont les ventouses du poulpe, qui restent actives même après la mort de l’animal et après cuisson. Cela signifie que si le poulpe, qu’il soit cuit ou cru, n’est pas mâché longuement et soigneusement, les ventouses pourraient se coller à la gorge, entraînant un étouffement. Ce risque est accru car le poulpe est souvent servi cru, avec des graines et de l’huile de sésame, les tentacules étant encore en mouvement.

5. Casu martzu (Italie)

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Effectivement, dans la liste des aliments les plus dangereux au monde, il y a aussi un produit de chez nous. C’est le casu martzu, un fromage sarde réputé pour être envahi par les larves de la mouche du fromage lors de sa maturation (d’où le nom “fromage pourri” ou “fromage aux vers”). En effet, les mouches y déposent des œufs, qui se transforment ensuite en larves se nourrissant de la pâte du fromage, l’assouplissant et la rendant extrêmement savoureuse. Le problème vient précisément des larves : il est dit qu’une fois ingérées, elles pourraient survivre durant la digestion, entraînant de graves troubles gastro-intestinaux. Bien qu’il s’agisse d’une sorte de légende, le fait est que l’Union Européenne a interdit sa production et sa commercialisation en raison de normes sanitaires strictes.

6. Ackee (Jamaïque)

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Évoqué comme le fruit emblématique de la Jamaïque, l’ackee pose aussi des problèmes aux touristes : c’est un fruit particulier, dont la peau passe du vert au rouge vif à maturité, renfermant de gros pépins entourés d’une pulpe jaune. Beaucoup de touristes ignorent qu’il ne doit jamais être consommé immature ou cru, car l’ackee contient de l’hypoglycine A, une toxine provoquant principalement des vomissements, de la vision floue et dans les cas graves, des convulsions. Il se consomme uniquement lorsqu’il est mûr, c’est-à-dire lorsqu’il s’ouvre naturellement, et après avoir été blanchi brièvement : un plat traditionnel utilisant l’ackee est le saltfish. Toutefois, de nombreux touristes restent méconnus des dangers de l’ackee, menant à une véritable épidémie connue sous le nom de Jamaican Vomiting Sickness.

7. Mochi (Japon)

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Les mochi japonais peuvent paraître inoffensifs au restaurant, pourtant, ces petites douceurs font plus de victimes que l’on pourrait penser. Ces petites boules de riz gluant pilé sont farcies de diverses garnitures (haricots rouges, glace, crèmes) et sont souvent consommés au Japon pendant le Nouvel An. Cependant, leur texture élastique rend leur mastication difficile, et ces dernières années, un nombre alarmant de décès par étouffement liés au mochi a été signalé, particulièrement chez les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont plus de mal à mâcher cette pâte collante.

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8. Manioca (Amérique du Sud, Afrique, Asie)

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La manioc ou cassava, est un tubercule principalement cultivé en Amérique du Sud (mais également en Afrique et en Asie), et très apprécié puisqu’il permet de produire de la tapioca. On utilise la manioc dans de nombreux plats sud-américains, car ce tubercule est riche en glucides, sans gluten et polyvalent. Cependant, il peut s’avérer très dangereux. Les feuilles et les racines de manioc contiennent des substances toxiques, dont le cyanure, qui ne peuvent être neutralisées qu’après un nettoyage et une cuisson minutieux. Si la manioc est consommée crue, elle peut être mortelle, un problème qui persiste malheureusement dans les pays cultivant ce produit.

9. Anacardiers

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Voici un élément qui pourrait vous surprendre : quand les anacardi deviennent-ils dangereux ? En réalité, ils le sont, mais pas ceux que l’on trouve habituellement sur les étals des supermarchés ou dans les assiettes apéritives. Ces anacards que l’on consomme et que l’on achète sont strictement cuits à la vapeur et grillés, donc totalement sans danger. Le problème survient si les anacards sont mangés crus, car, en plus de leurs nombreuses vertus nutritives, ils contiennent naturellement l’urushiol, la même substance que celle présente dans le sumac vénéneux, laquelle peut provoquer des éruptions cutanées et, si elle est ingérée, mener à la mort.

10. Baies de sureau

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Le sureau est une plante qui pousse naturellement dans les forêts, identifiable par ses joliess fleurs blanches en grappes (qui sont également comestibles), se transformant ensuite en délicieuses baies noires-violettes utilisées pour confectionner confitures, sirops et liqueurs. Il est important d’être vigilant en ce qui concerne les baies de sureau : tout d’abord, elles peuvent facilement être confondues avec celles d’une autre plante toxique appelée ebbe, et ensuite, elles ne doivent jamais être consommées crues. Les baies de sureau non cuites (surtout si elles sont encore légèrement immatures) contiennent des substances toxiques qui peuvent déclencher des nausées, vomissements et diarrhées : ces toxines ne peuvent être neutralisées que par une cuisson à une température supérieure à 80 °C.

11. Cerveau de singe (Asie et Afrique)

Certaines personnes n’en ont peut-être souvenir qu’à travers l’une des scènes emblématiques de la franchise Indiana Jones (notamment dans Le Temple Maudit), mais il s’agit d’une véritable pratique dans certains pays d’Asie et d’Afrique. De quoi s’agit-il ? Du cerveau de singe, qui peut être consommé bouilli, cuit au four, et même cru, un aliment extrêmement dangereux car il peut transmettre des encéphalopathies mortelles, telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Il est important de préciser que, bien que les sources historiques abondent concernant cette pratique depuis des siècles, les témoignages sont plus rares de nos jours, car dans de nombreux pays, sa préparation et sa consommation sont devenues illégales (par exemple en Chine).

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12. Fesikh (Egypte)

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Les aliments fermentés sont populaires dans le monde entier, même en Italie où nous avons quelques exemples notables. Cependant, un plat en particulier est particulièrement risqué : le fesikh, un plat traditionnel égyptien à base de poisson qui se prépare à partir de la chair fermentée, salée et séchée de la bardane et est consommé pendant la fête du printemps de Sham el-Nessim. Sa préparation est compliquée et nécessite d’abord une étape de séchage au soleil, suivie d’une fermentation au sel qui dure jusqu’à 10 jours, et enfin une conservation en saumure. Les autorités sanitaires mettent en garde les consommateurs, car si le poisson n’est pas fermenté correctement et surtout nettoyé avec soin après avoir été retiré de la saumure, il risque de contenir des bactéries pouvant provoquer des intoxications alimentaires.

13. Hakarl (Islande)

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Considéré comme l’un des aliments fermentés les plus répugnants et malodorants au monde, l’hakarl doit son goût particulier et son odeur insupportable aux processus qui le rendent comestible, afin d’éviter d’éventuelles intoxications. Spécialité islandaise, il s’agit de chair de requin en décomposition, enterrée pendant six mois jusqu’à atteindre un état de fermentation idéal, où elle devient visqueuse, pourrie, et a une forte odeur d’ammoniaque — si forte que même de nombreux islandais n’ont jamais osé y goûter. La raison pour laquelle la chair de requin est traitée de cette façon est qu’elle ne peut pas être consommée fraîche, car elle est toxique, les requins excrétant l’urine directement à travers leur peau (pratiquement à travers leurs pores), ce qui imprègne la chair d’acide urique, qui ne peut être éliminée que par un processus de fermentation.

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