Gastronomie

Choisir le meilleur tonno en conserve : conseils pour un achat éclairé

Choisir le meilleur tonno en conserve : conseils pour un achat éclairé
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Le boîtes de thon font partie intégrante de la cuisine italienne, où leur popularité est bien établie. Elles représentent une option culinaire à la fois pratique et accessible, souvent présentes trois fois par semaine dans les menus alimentaires. Les spécialistes en nutrition rejoignent cet engouement, recommandant de consommer jusqu’à 100 grammes par semaine, en raison de leur richesse en protéines et en oméga-3. Toutefois, il est crucial de choisir du thon de qualité supérieure. De nos jours, il est plus facile de trouver des produits sans conservateurs, sans arômes ajoutés et avec une teneur en sel réduite, tout en respectant des critères de pêche durable et de lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans la suite de cet article, nous vous donnerons quelques astuces pour faire un choix éclairé lors de votre passage au supermarché.

1. Variété de thon : privilégiez les espèces moins menacées

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Le terme « thon » englobe plusieurs espèces, chacune présentant ses propres particularités et habitats. Les variétés les plus couramment utilisées en conserve sont le thon à nageoires jaunes (Thunnus albacares), le thon listao (Katsuwonus pelamis) et le thon albacore (Thunnus alalunga). Vérifiez l’étiquette pour savoir laquelle de ces espèces est utilisée : cette information n’est pas toujours indiquée, car elle est facultative. Cependant, il est important de noter que le thon à nageoires jaunes et le thon albacore sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme “vulnérables”, leur population étant en déclin, tout comme celle du thon rouge méditerranéen. En revanche, le thon listao est considéré comme ayant un niveau de préoccupation minimale.

2. Origine et méthode de pêche : attention à la durabilité

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Source : Fao

Les conditionnements de thon affichent souvent la zone de pêche ainsi que la méthode de capture. Bien que ces informations ne soient pas obligatoires, leur présence peut guider le consommateur. Quelles zones privilégier ? Les eaux de pêche sont classées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et sont représentées par une sigle suivi d’un numéro (par exemple, FAO 37 pour désigner le Méditerranée et la Mer Noire). En identifiant cette classification sur l’emballage, le système de feux de circulation du WWF permet de distinguer les zones qui sont les moins impactantes et celles à éviter, sur la base de la soutenabilité écologique et de l’état des populations de poissons. Les techniques de pêche les moins nuisibles incluent la pêche à la ligne et les pêche avec canne, ainsi que les filets à cerceau utilisés de manière sélective. Par exemple :

  • thon listao : zones favorables : Atlantique FAO 21, 27, 31, 34, 41, 47 ; Pacifique occidental FAO 61, 71, 77, 81 ; Indonésie FAO 57 ; à éviter : Océan Indien FAO 51, 57, Pacifique centre-oriental et occidental FAO 61, 71, 77, 81, Pacifique oriental et sud-ouest FAO 77, 81, 87.
  • thon à nageoires jaunes : zones optimales : Pacifique ouest et central FAO 61, 71, 77, 81. À exclure : le reste du monde, sauf Atlantique comme seconde option FAO 21, 27, 31, 34, 41, 47.

3. Valeurs nutritionnelles : attention à la consommation de sel

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Faut-il opter pour le thon au naturel ou à l’huile d’olive? Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Si l’on se base uniquement sur les calories, le produit à l’huile est plus calorique (entre 200 et 250 kcal pour 100 g), du fait d’une plus grande teneur en matières grasses. Lors de votre choix, privilégiez l’huile d’olive extra vierge, qui est plus bénéfique sur le plan nutritionnel grâce à sa richesse en acides gras monoinsaturés. Cependant, il est plus pertinent de prêter attention au sel, souvent présent en quantités considérables (en moyenne plus d’un gramme) : ce dernier n’est pas nécessaire pour conserver l’aliment, mais sert essentiellement à l’assaisonner. Moins il y en a, mieux c’est. Un bon thon ne devrait pas contenir de conservateurs ni d’arômes artificiels.

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4. Recherchez des certifications supplémentaires

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Les données obligatoires affichées sur l’étiquette doivent être conformes à la réglementation. Vous pourrez ainsi consulter l’adresse de l’usine, qu’elle soit italienne ou étrangère, ainsi que les modalités de conservation, le poids net et la date de péremption. En complément de ces informations, toute mention supplémentaire est la bienvenue, car un fabricant qui les inclut démontre son souci de valoriser le produit. Indiquer que le thon ne se décante pas peut être un signe d’engagement contre le gaspillage alimentaire et pour la protection de l’environnement (il ne faut jamais jeter l’huile dans les toilettes ou l’éviers). Il existe également des logos de certifications décernées par des organisations dédiées à la pêche durable et à la préservation des océans. L’un des symboles fréquemment rencontrés est un cercle bleu avec un dauphin à l’intérieur ; il s’agit de la norme Dolphin Safe, garantissant qu’aucun dauphin n’a été blessé ou tué lors des opérations de pêche.

5. Thon en boîte ou en verre ? Il n’y a pas de véritable “vainqueur”

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Le thon en verre peut sembler intuitivement de meilleure qualité, généralement associé à des Prix plus élevés. En effet, une étude d’Altroconsumo montre que les coûts du thon en verre sont souvent presque deux fois supérieurs (environ 45 euros le kilo contre 24 euros pour les boîtes), sans pour autant prouver une meilleure qualité. La transparence des emballages en verre permet de visualiser le produit à l’intérieur, révélant des filets entiers et fermes, ce qui peut améliorer la perception du goût.

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